Destiné à un public d’amateurs débutants et avertis, le Panasonic Lumix GX800 séduit par son charme, tout en élégance et sobriété. A priori, les connaisseurs de la marque nippone ne seront pas surpris par son allure rétro et ses caractéristiques, si habituelles chez Panasonic. Un capteur CMOS 4/3″ de 16 Mpx, un zoom 12-32 mm ultra-compact et un écran orientable à la verticale, tout cela connecté par une bonne dose de Wi-fi. La méthode a fait ses preuves. Revue de détails de ce nouvel opus.
L’avis de la rédaction sur le Panasonic Lumix GX800
Le design
Le look rétro a le vent en poupe depuis maintenant quelques années. Et le Lumix GX800 surfe sur la vague. Bardé de simili-cuir, sa coque toute en sobriété lui donne un air de rien qui s’accorde parfaitement avec un encombrement minimal autorisant à le transporter facilement dans une large poche. Son poids idéal redonne un peu de consistance à cet appareil dont l’allure légère et dépouillée finissait par lui donner des airs de jouet.
Sobriété est donc l’atout maître du Lumix GX800. Et l’esthétique n’est pas la seule de ses caractéristiques à en bénéficier. Les photographes amateurs, cœur de cible de cet appareil, seront rassurés par l’interface minimaliste et instinctive de ce petit hybride. Aux traditionnels boutons de déclencheur et de sélection du mode d’exposition, deux touches s’ajoutent sur le capot. L’une d’elles est consacrée à la prise de photos 4K, fer de lance de la marque tandis que l’autre concerne le mode Post Focus qui permet à l’utilisateur de sélectionner la zone de mise au point qu’il préfère. Sur la face arrière, rien de nouveau par rapport à l’ancien modèle, Panasonic mise sur une simplicité ayant déjà fait ses preuves.
L’ergonomie
La prise en mains de l’appareil laissera toutefois les experts un peu désabusés. Une fois le mode d’exposition sélectionné, les réglages plus fins sont difficilement accessibles car commandés par le pouce et la densité de touches à ce niveau, due à la configuration ergonomique minimaliste du Lumix pourra parfois s’avérer quelque peu compliquée.
Victime de son design épuré, le Lumix GX800 présente les inconvénients de ses qualités et défavorise l’ergonomie au profit de ses formes resserrées. On regrettera notamment l’absence de griffe porte-accessoire ou celle d’une poignée qui auraient grandement facilité la préhension de l’appareil.
La connectique
En termes de connectique, Panasonic a fait le choix d’un logement micro SD en lieu et place du format SD standard habituel. Un port HDMI, ainsi qu’un port USB permettant de recharger la batterie sont accessibles par une trappe située sur la tranche droite de l’appareil. A la différence de la batterie que l’on peut extraire uniquement par en-dessous, ne facilitant pas cette tâche lorsque l’on utilise un trépied. L’absence d’entrée micro et de sortie casque est également à déplorer.
La qualité d’image
Un nouveau processeur équipe le Lumix GX800. Malgré le choix de conserver le capteur Live MOS 4/3″ de 16 Mpx, le traitement des images s’en trouve amélioré. On retrouve, avec lui, les qualités qui faisaient la réputation du GH5, avec un rendu plus doux. La plage sensibilité reste la même mais la gestion des aplats, plus fine, profite nettement aux hautes sensibilités. Cependant, au delà de 6400 ISO, on perd significativement en saturation et les images deviennent difficilement exploitables. Ces légers défauts ne remettent pas en cause l’évolution notable que représente ce nouveau modèle et bien que la médiocrité du zoom 12-32 mm f/3,5-5,6, typique des zooms en kit, vienne tempérer ce bilan plutôt positif, il assure au Lumix GX800 une légèreté adaptée à son cœur de cible.
L’objectif Lumix G Vario 12-32 mm f/3,5-5,6 ASPH Mega OIS quant à lui fait le job malgré un rendu lumineux assez décevant. Choisi avant tout pour sa compacité, en cohérence avec la ligne directrice qui sous-tend la conception de l’appareil, on constate que les captures sont plutôt homogènes dès la plus large focale. Quelques pertes de détails sont observées dans les coins de l’image mais la précision au centre est bien au rendez-vous.
La vidéo
Le mode vidéo a toujours été l’un des points forts de Panasonic. Ici encore, force est de constater que même un appareil comme le Lumix GX800, hybride plutôt situé en entrée de gamme, dispose d’un avantage certain sur ses concurrents. Les formats d’enregistrement variés sont performants, même si la surchauffe inéluctable de l’appareil limite le temps d’enregistrement en fonction des paramètres sélectionnés, notamment en vidéo 4K/UHD. Mais le rendu d’image vous fera certainement oublier ces petits désagréments.
L’absence de stabilisation mécanique est effectivement regrettable cependant la très bonne qualité d’image, la prise de son stéréo exempte de défauts ainsi qu’un autofocus favorisant les transitions en douceur lors des bascules de point confèrent au Lumix GX800, une suprématie incontestée sur ses concurrents directs.
On aime :
- Design rétro et compact
- Utilisation intuitive
- Écran orientable à 180° (vive les selfies!)
- Autofocus performant
- Vidéo 4K/UHD
- Photo 4K et Post Focus
On aime moins :
- Autonomie limitée (pas plus de 240 vues)
- Absence de stabilisation mécanique du capteur
- Préhension parfois compliquée
- Surchauffe en mode vidéo 4K/UHD
- Absence de connectique casque et micro